Chefs d’entreprise : 5 principes pour être un dirigeant zen
Après avoir fait le point sur l’état de stress des dirigeants dans « Chefs d’entreprise : point sur notre état de stress », et avoir découvert des méthodes alternatives à la médecine pour lutter contre le stress sous toute ses formes avec « Dirigeants : 8 méthodes douces pour lutter contre le stress », passons maintenant au dernier volet de cette trilogie.
Jérémy Arrivé, Coach sportif, conférencier et chargé d’enseignement universitaire dont je vous parlais dans « Jérémy Arrivé, un intellectuel dans un corps de sportif », explique que la vie des chefs(fes) d’entreprise ressemble fortement à celle des sportifs de haut niveau. En effet, sous pression, soumis à des rythmes intenses et des exigences de performances parfois vitales, une corrélation se fait naturellement. « Une machine ne peut pas toujours être en surrégime » m’a-t-il dit ! Il n’a pas tort, avouons-le ! Il me rajoute qu’un sprinter a un temps de récupération de 10 fois supérieur à son temps de travail… Alors tout devient évident !
Forcément la question que je pose alors, c’est pensez-vous que nous sommes performants si nous travaillons H24 dans nos boîtes ? La logique, c’est qu’avec une bonne hygiène de vie, tout devrait être plus facile nerveusement pour nous et qu’en ménageant notre monture, nous irons plus loin. Bien se connaître, se défouler, prendre du temps pour soi, s’alimenter correctement et ouvrir nos horizons, c’est pas déconnant lorsqu’on y pense bien. Il faut même avouer, qu’il y a peut-être là, une certitude à analyser et surtout à comprendre.
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Découvrez-vous avec l’équicoaching
La relation Homme/Animal est encore celle qui est la plus fiable, la plus honnête et celle dans laquelle nous ne pouvons pas nous cacher. En face du cheval, c’est notre vrai « moi » qui paraît. Le cheval, lui, ne s’y fera pas prendre et ne verra pas celui ou celle que nous voulons paraître, mais celui/celle que nous sommes réellement. Ainsi, lorsque nous nous connaissons mieux, sans aucun doute, nous appréhendons mieux nos sources de stress et nous apprenons à mieux vivre nos contrariétés, nos peurs, nos envies et nos rêves. Le plus important dans cette recherche de soi, c’est que nous pourrons diminuer l’écart qu’il y a entre celui/celle que nous paraissons, celui/celle que nous voulons être, et celui/celle que nous sommes. Au final, harmonie et efficience seront au rendez-vous (ou presque).
Assumons-nous tel que nous sommes, avec nos forces, nos fragilités et nos vulnérabilités, et découvrons nos capacités à rebondir.
Mon contact : Joëlle Guash d’Amazines Formations
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Défoulez-vous en faisant du sport
Très honnêtement, il n’y a rien de mieux que le sport pour limiter le stress, l’anxiété et l’angoisse. Quel qu’il soit : Musculation, golf, yoga, running/jogging, vélo, arts martiaux, marche, danse, natation, escalade, tir, plongée, équitation, nautisme, etc… Ce que vous voulez, ce que vous aimez, tout est bon dans le sport ! Faire une activité physique permet de secréter de l’endorphine (hormone dont les propriétés rappellent celles de la morphine), de libérer notre esprit et de faire du bien au corps. Indispensable pour gérer nos énergies et nos états d’âme ! Ce type d’activité nous permet aussi de garder le sens du défi, de la compétition, et de nos limites.
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Faîtes-vous plaisir : Ayez des loisirs
Avoir des loisirs permet aussi de déstresser et surtout de réserver du temps pour nous, et pour NOUS TOUT(E) SEUL(E). Faire du bricolage, se promener dans les bois ou en bord de mer, cuisiner, décorer sa maison, dessiner/peindre, faire de la photographie, réaliser des bijoux, faire de la couture, aller au cinéma, lire, faire de la musique ou du jardinage, etc… On s’en fout du moment que nous faisons autre chose que travailler ! Stimuler notre créativité, réaliser des choses par nous-même, permet aussi de nous faire plaisir. C’est un autre moyen de se détendre et de laisser le stress / anxiété / angoisse loin derrière nous. Privilégier des moments pour nous permet de nous faire du bien mais aussi de penser à autre chose et de nous sentir exister.
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Faîtes-vous du bien : Nourrissez-vous correctement
La diététique, ce n’est pas qu’associer des aliments, ni quand et comment les absorber. C’est aussi et surtout la psychologie qui va avec le fait de manger, de se nourrir, de rester en vie… Pourquoi j’aime plutôt le sucré que le salé ? Pourquoi je mange plutôt à ce moment-là qu’à un autre moment ? Pourquoi je mange de telle façon ? La nourriture en dit long sur nous… Elle parle de qui nous sommes, de ce que nous enfouissons, du plaisir que nous nous accordons ou pas, de nos envies, de nos projets… Dans ce cas, la diététique est un signal fort et puissant de notre « moi profond », de ce que nous avons vécu et de ce que nous vivons. A qui sait décrypter le message, notre personnalité se révèle. Être en harmonie avec nous-même passe aussi par l’harmonie avec notre assiette.
Mon contact : Laetitia Perrotin, Diététicienne-Nutritionniste
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Evadez-vous : Voyagez pour voir la vie différemment
Voyager à l’étranger, c’est découvrir des cultures différentes de la nôtre. S’évader ailleurs permet de faire le vide et de voir la vie différemment, le temps d’une semaine ou d’un mois. Profiter d’une pause pour avoir une autre vision de la vie devient indispensable. De temps à autre, c’est aussi une expérience inspirante et revigorante. Sortir de notre zone de confort nous permet d’évoluer et de voir que nos méthodes de travail ne sont pas forcément adaptées à nos envies et peut-être pas à nous non plus, si nous sommes stressés en permanence. Voyager, c’est aussi relativiser et se reposer. C’est quitter notre bureau / travail (sans pouvoir y revenir car souvent on se donne des excuses pour y retourner, et à 8.000km c’est galère pour consulter un dossier). Lâchons nos responsabilités juste le temps d’une pause ! C’est trouver le temps de nous réinventer et/ou de récupérer la forme.
En résumé…
Arrêtons de nous culpabiliser d’avoir besoin de travailler et d’aimer ça si nous prenons soin de nous ! Une juste mesure permet d’être plus détendu, plus efficace et plus disponible pour les autres (je parle bien sûr de nos proches, pas de nos salariés, ni de nos clients à qui nous donnons tant). Bosser beaucoup n’est pas une tare, si on se garde du temps de récupération pour nous sentir bien. Décomplexons-nous ! Lao-Tseu, n’avait pas tort n’est-ce pas lorsqu’il disait qu’« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas »… Et vous, quand commence le vôtre ?